Samedi 5 octobre
Terra Franca de Leonor Teles
18h30 – Médiathèque de Fourras
Portugal / 2018 / 82’ / Couleur / VOSTFR
Sur les berges du Tage, au Portugal, un homme vit entre la tranquillité du fleuve et les relations qui le rattachent à la terre. Filmé aux quatre saisons, Terra Franca fait le portrait de la vie du pêcheur Albertino, entouré de sa femme Dália et de ses filles, dont l’aînée s’apprête à se marier. La fin d’un cycle de vie, à hauteur de barque et de regard.
Lundi 9 Septembre
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La Grand-Messe de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier
21h – Belle du Gabut
France, Belgique / 2018 / 70′ / Couleur / VF
Des Ardennes au col d’Izoard, le long des départementales et sur les sentiers escarpés, une nuée de camping-cars s’élancent pour célébrer le Tour de France. Le soleil réchauffe, les transats sont sortis, les copains arrivent : c’est l’été, la grand-messe commence. Un regard drôle, attendrissant et poignant sur ces passionnés de la plus grande course cycliste du monde.
Jeudi 29 août
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Nowhere Line: Voices from Manus Islande de Lukas Schrank
14h30 – Maison d’arrêt de Rochefort
Royaume-Uni / 2015 / 15′ / Couleur / VOSTFR
le réalisateur Lukas Schrank revient sur le terrible destin de deux migrants détenus illégalement par les autorités australiennes sur une île de Papouasie. Un documentaire dans lequel ces deux Iraniens racontent leur enfermement et leurs vies brisées. Pour faire face à un afflux de demandeurs d’asile arrivant par bateau, l’Australie a créé des centres de rétention dans des états voisins d’Océanie. Elle séquestre ainsi des centaines d’individus, hors de son territoire, hors de tout cadre juridique, dans des conditions déplorables. Parmi eux : Behrouz et Omar, deux Iraniens actuellement détenus sur Manus Island, une île de Papouasie Nouvelle-Guinée.
Samedi 24 août
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Festival des Festivals
21h20 – Parc du Château de Surgères
Comment grandit-on avec un père irakien absent et une mère juive omniprésente ? Tim, traversé par les grands bouleversements du monde actuel, essaye tant bien que mal d’y trouver sa place.
Sur une feuille blanche, un pinceau fait apparaître des couleurs à l’aquarelle. Un objet de la vie quotidienne prend forme, dessiné avec précision par les mains d’un artiste. Puis deux, puis trois, puis quatre… Superposés, condensés, démultipliés, des milliers de dessins documentaires se succèdent en série et s’animent à l’écran, composant une véritable symphonie visuelle des objets de tous les jours. Leur accumulation, aussi fascinant que vertigineuse, nous fait aussi traverser le temps.
Lundi 5 août
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Courts métrages
22h – Belle du Gabut
La peinture selon Mary de Mathieu Bana et Nicolas Kieffer
Portrait d’une jeune peintre malvoyante, La Peinture selon Mary est un voyage féerique sous le prisme d’un regard singulier. Marilyne nous entraine dans son monde intérieur aux proportions parfaites et nous dessine le monde tel qu’il lui apparait : sombre, mystérieux et parfois hors d’atteinte.
Charly est vivant de Thomas Chansou
Atteint d’une leucémie à l’âge de 6 ans, Thomas Chansou enchaîne depuis d’autres pathologies lourdes et des handicaps liés aux effets secondaires des traitements. Trente-cinq ans plus tard, il témoigne librement sur le sujet avec réalisme, légèreté et humour à travers son personnage Charly Blast.
Enzo de Serena Porcher-Carli
Serena vous emmène en visite chez Enzo. Dans une ambiance intimiste, ce personnage vous laisse entrer dans sa vie, une vie extraordinaire, car il s’agit de celle d’un garçon trans.
Angelika de Léopold Legrand
Angelika a probablement vu trop de choses pour une enfant de 7 ans. Pourtant, sans jamais se plaindre, elle avance déterminée et courageuse. Entre le foyer où elle vit désormais et le chenil où elle va rendre visite au chien de la famille, elle marche la tête haute et le cœur gros.
Mardi 9 juillet
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Cinq ans après la guerre de Samuel Albaric, Martin Wiklund et Ulysse Lefort
14h – Maison d’arrêt de Rochefort
France / 2017 / 17′ / Couleur/ VF
Comment grandit-on avec un père irakien absent et une mère juive omniprésente ? Tim, traversé par les grands bouleversements du monde actuel, essaye tant bien que mal d’y trouver sa place.
Lundi 8 Juillet
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Courts métrages expérimentaux
22h – Belle du Gabut
Défiant les pratiques documentaires traditionnelles avec des approches expérimentales du montage et du son, GIVE explore les motivations qui poussent Roland Gordon a créer une archive visuelle monumentale de siècles d’accomplissement dans l’Histoire de la communauté noire aux États-Unis, et au-delà.
Une femme pêchant en eaux troubles, une nature dévastée, et le chant brisé du muezzin, le tout lié par une subtile ligne noire.
Une société ultra-connectée ou les ondes ont envahi presque tous les espaces. Trois personnes intolérantes aux radiations électromagnétiques témoignent de leur survie au sein d’un monde qui leur semble de plus en plus inaccessible.
Le survol d’une étendu désertique nous guide vers une rencontre intrigante : une autoroute qui fend le paysage. En son centre, une ligne jaune, ardente, insolente. En remontant ce curieux fil d’ Ariane, on trouve des machines qui sillonnent les veines et artères de Los Angeles. Inlassablement elles peignent et repeignent ces lignes, dans un manège sans fin. A leur suite nous découvrons une ville-monde, a l’image d’un système qui malgré son disfonctionnement, est encore capable de générer un matériau fascinant, presque par mégarde.
Lundi 10 juin
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Grafitti Men Beirut
22h – Belle du Gabut
France / 2017 / 59′ / Couleur / VOSTFR
Dans le cadre du Festival Lord in the West
Qui sont ceux qui colorent les murs de la capitale libanaise? Ce sont les Graffiti Men Beirut, une poignée de graphistes, entre 21 et 37 ans, issus de toutes les communautés du Liban, qui se font les porte-paroles de la jeunesse beyrouthine à travers le graffiti.
Mardi 21 mai
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Exils adolescents de Antoine Dubos
15h30 – Lycée Valin (scolaire)
20h – Lycée Valin (tout public)
France / 2017 / 52′ / Couleur/ VF
Yakouba a 16 ans quand il débarque seul à Lyon. Il rejoint un collectif de mineurs étrangers qui luttent pour leurs droits et en devient un des porte-voix. Arrivés en France en tant que mineurs isolés, ils ont été pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Mais à l’aube de leur majorité, ils deviennent des sans-papiers aux yeux de la préfecture qui leur demande alors de quitter le territoire. Ce film suit leur parcours dans ce difficile passage à l’âge adulte, au moment où grandir revient à devenir hors-la-loi.
Lundi 13 mai
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Courts métrages d’animation
A la tombée de la nuit – Belle du Gabut
Comment grandit-on avec un père irakien absent et une mère juive omniprésente ? Tim, traversé par les grands bouleversements du monde actuel, essaye tant bien que mal d’y trouver sa place.
Avez-vous jamais considéré la nourriture comme un choix plutôt qu’un besoin ? Avez-vous jamais considéré votre foyer comme l’endroit rêvé pour être malade en toute sécurité ? Avez-vous jamais ressenti un plaisir sexuel en mangeant quelque chose ? Moi, oui.
Superposés, condensés, démultipliés, des milliers de dessins documentaires se succèdent en série et s’animent à l’écran, composant une véritable symphonie visuelle des objets de tous les jours.
Ce film dévoile 7 expressions idiomatiques originaires de l’île de Jeju, située au sud de la Corée du Sud. Sa narration à la fois sensible et anthropologique présente la société matriarcale des Haenyo : les femmes de la mer.
Lundi 8 avril
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La Procès d’Auschwitz, la fin du silence de Barbara Necek
10h30 – Collège Albert Camus
France / 2017 / 52′ / Couleur-N&B / VF
Décembre 1963, Francfort, la justice allemande juge pour la première fois des Allemands coupables des pires crimes au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau 22 anciens SS sont sur le banc des accusés. La classe politique mais aussi la population allemande sont contre la tenue de ce dernier car durant vingt deux mois, ce procès va dire l’indicible et va confronter les Allemands à leurs responsabilités pendant la guerre. Il sera aussi une tribune pour près de 200 rescapés qui pour la première fois en Europe témoigneront de leur expérience concentrationnaire devant la presse du monde entier.
Samedi 30 mars
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Kuzola, le Chant des Racines de Hugo Bachelet
20h30 – Espace Bernard Giraudeau
France / 2016 / 72′ / Couleur / VOSTFR
Dans le cadre du Festival Des Elles et de notre partenariat avec les Ceméa
Pour l’enregistrement de son nouvel album, Lúcia de Carvalho entreprend un voyage à travers le monde lusophone, à la rencontre de musiciens locaux. Mais il s’agit avant tout d’une aventure personnelle sur les traces de son identité.
Projection suivie d’une intervention des Ceméa
ENTREE LIBRE
Jeudi 21 mars
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Sauvages, au cœur des zoos humains de Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet
18h – Muséum d’Histoire Naturelle
France / 2018 / 52′ / Couleur / VF
Dans le cadre de notre partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle
Pendant plus d’un siècle, des hommes ont exhibé d’autres hommes en les présentant comme des sauvages. Plus d’un milliard et demi de visiteurs sont venus observer 35 000 exhibés à travers le monde. Au travers du parcours de six exhibés, le film raconte le phénomène des zoos humains…
Projection suivie d’un débat en présence de Bruno Victor-Pujebet
ENTREE LIBRE
Samedi 16 mars
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Un jour ça ira de Stan et Edouard Zambeaux
16h30 – Médiathèque Michel-Crépeau
France / 2018 / 86′ / Couleur / VF
Escales contre le racisme
Djibi et Ange, deux adolescents à la rue, arrivent à l’Archipel, un centre d’hébergement d’urgence au coeur de Paris. Ils y affrontent des vents mauvais, des vents contraires, mais ils cherchent sans relâche le souffle d’air qui les emmènera ailleurs. Et c’est avec l’écriture et le chant qu’ils s’envolent… et nous emportent. Une plongée au coeur de l’Archipel, un centre qui propose une façon innovante d’accueillir les familles à la rue.
Projection suivie d’un débat en présence d’Edouard Zambeaux
ENTREE LIBRE