Prix des Jeunes – 2024

Niña, cuando yo muera

Alice Colomer – 74′ – France – VOSTFR

David Fuentes est un journaliste mexicain qui, depuis vingt ans, enquête sur le crime organisé. De Juarez à Mexico, il a fréquenté des milieux troubles et documenté de nombreuses affaires d’homicides. Lorsqu’il reçoit à son tour des menaces de mort, David prend de la distance mais n’arrive pourtant pas à arrêter son travail, qui est toute sa vie…Niña, cuando yo muera est le portrait d’un homme tiraillé entre son rôle de père d’une adolescente, et son obsession pour son travail : écrire sur la violence quotidienne de son pays.

Le 7.11 à 18h au Carré Amelot (en présence de la réalisatrice)

Les montagnes de mes parents

Jonathan Bricheux – 75′ – Belgique, Colombie – VF et VOSTFR

Andres naît en Belgique en 1999 quelques mois après l’arrivée de ses parents à Bruxelles. Ceux-ci, ciblés par la violence et la répression qui s’abat sur les luttes sociales colombiennes, ont été forcés à l’exil. Bercé par les récits de ses parents depuis sa plus tendre enfance, Andres part, l’été de ses 16 ans, seul en Colombie. Une quête adolescente faite de rencontres familiales, et d’activistes qui, au péril de leur vie, continuent la lutte pour la liberté et la justice. Andres se confronte aux réalités d’un pays qu’il avait jusque-là rêvé et idéalisé.

Le 8.11 à 18h à la Médiathèque Michel-Crépeau (en présence du réalisateur)

KIX

Dávid Mikulán et Bálint Révés – 88′ – Hongrie, France, Croatie – VOSTFR

KIX est une odyssée de 12 ans qui suit le parcours de Sanyi, un gamin turbulent des rues de Budapest, qui devient progressivement un jeune adulte désabusé. Nourri par une amitié improbable avec les cinéastes Dávid et Bálint, le film capte l’évolution de la vie de Sanyi, marquée par les querelles familiales, les déboires scolaires et le poids de sa responsabilité de parent de substitution pour sa soeur cadette. Alors que Sanyi fait face aux défis de l’adolescence, les réalisateurs passent de participants actifs à observateurs bienveillants des tumultes de sa vie, qui prennent une tournure dramatique et le forcent à faire face aux responsabilités du monde adulte.

Le 9.11 à 18h au Carré Amelot

Everything is temporary

Juliette Klinke – 66′ – Suisse – VOSTFR

En août 2020, Juliette part au Myanmar pour rejoindre son compagnon. Elle y rencontre Zu Zu, jeune fille de 17 ans qui tient un stand de nourriture au bord d’une route. Zu Zu attend que les universités fermées à cause du Covid ouvrent à nouveau, afin de pouvoir réaliser son rêve de devenir policière. Progressivement, une forte relation se crée entre les deux jeunes femmes. Le 1erfévrier 2021, le pays subit un coup d’État militaire, qui met à mal les ambitions de Zu Zu et piège Juliette au Myanmar. Leur attachement profond l’une pour l’autre devient alors leur refuge.

Le 9.11 à 11h30 au Carré Amelot (en présence de la réalisatrice)

Do you hear the wind in the pinetrees ?

Axelle Lenaerts – 39′ – Belgique – VOSTFR

« J’avais appris à dire au revoir aux choses, aux lieux et aux gens. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.Soudain dire au revoir m’est apparu comme quelque chose d’entièrement nouveau ». Une jeune femme belge retourne au Japon pour comprendre et trouver la paix dans sa relation avec son ex-amant japonais. Elle se laisse guider par la richesse du vocabulaire japonais et découvre que la langue possède de nombreux mots pour désigner des phénomènes naturels et des moments émotionnels éphémères qui n’existent pas en néerlandais ou en anglais.

Le 10.11 à 11h30 à la Médiathèque Michel-Crépeau (en présence de la réalisatrice)

At Night, the Red Sky

Ali Razi – 39′ – Iran, France -VOSTFR

En pleine nuit, dans l’atmosphère bouillonnante du récent mouvement iranien « Femme, Vie, Liberté », une femme et un homme voyagent dans le temps ainsi que dans les mémoires. Depuis septembre 2022, une grande partie de la population iranienne se révolte. Des femmes et des hommes disent « non ». Quel est le contenu de ce « non » ? Le totalitarisme nous condamne à l’oubli, mais les protagonistes du film tentent de remonter le temps à travers leurs propres mémoires-images, et nous emmènent dans les labyrinthes d’une société à la recherche de son image; une libération. 

Le 9.11 à 14h au Carré Amelot (en présence du réalisateur)