Prix des Jeunes 2023

PRIX DES JEUNES


6 films sélectionnés avec soin par les élèves des lycées Dautet, Valin, et des résidents des foyers Horizon Habitat Jeunes, avec l’accompagnement des Escales Documentaires. Une catégorie exigeante de création documentaire, dont les sujets comme leur traitement ont retenu l’attention des 15-25 ans.

Les membres du jury 2023

photo Laurier

Laurier Fourniau

Président du Jury

Laurier Fourniau est un cinéaste de documentaire et de fiction. Initié aux voyages depuis l’enfance, il a séjourné plusieurs fois à l’étranger et Turquie, en Ouzbékistan et aux États-Unis, où il effectue une année d’échange universitaire à UCLA. Laurier obtient un Master Pro de la Sorbonne en réalisation, avant de prolonger ses études à l’INSAS en Belgique dans les sections Montage et Image et à l’atelier scénario de la Femis. Sur la plupart de ses films, il est également cadreur, monteur et compositeur. Il a réalisé L’Amiral Tchoumakov, Prix du Public aux Escales Documentaires 2022. 

photo Pauline

Pauline Santrot

Lycée Dautet

Je suis élève de terminale au lycée Dautet. Depuis la seconde j’ai choisi l’option histoire des arts où nous apprenons à analyser et interpréter des œuvres. Option que j’ai prise par passion pour l’art et en particulier pour l’audiovisuel, dont j’aimerais faire mon métier.  J’ai pris l’habitude de filmer quotidiennement mon entourage et d’en faire de courtes vidéos. 

photo Jeanne Mendes

Jeanne Mendes

Lycée Valin

Je suis en terminale au lycée Valin. Aimant les arts picturaux ainsi que la littérature et les Humanités en général, le cinéma réunissant si bien ces sphères artistiques il était naturel que je m’y intéresse. Le documentaire étant un moyen paradoxal d’évasion, où malgré le réalisme du sujet traité, selon l’angle par lequel il est filmé, peut -pour moi du moins- réussir à nous plonger de manière saisissante et percutante dans un « ailleurs ». Ce dernier nous permet ainsi de nous faire voyager vers l’autre tout en nous réencrant dans le réel. 

Photo Clément

Clément Fretard

Horizon Habitat Jeunes

Je m’appelle Clément et je suis Rochelais depuis… 22 ans, et résident à Horizon Habitat Jeunes. Ça fait pas mal de temps que les métiers de l’audiovisuel m’intéressent et c’est ce que je compte faire plus tard d’ailleurs… Basé dans la fiction et l’esthétique des œuvres, je me suis lancé le défi de m’intéresser au domaine documentaire, après tout, qu’ils soient fictions ou réel, le but est de nous faire voyager, non ? 

Photo Jeanne

Jeanne Esteve

UnisCité

Originaire de la région Auvergne, je m’appelle Jeanne j’ai 20 ans et je suis engagée cette année dans la mission de service civique « Cinéma et citoyenneté » pour l’association Unis-Cité à La Rochelle. Tout juste diplômée d’une licence professionnelle des Métiers de la Culture pour le Développement Territorial à Limoges, je suis curieuse, dynamique, engagée, ainsi que créative dans plusieurs domaines tels que la danse, le spectacle vivant, la photographie et le dessin. 

Le Prix des Jeunes est doté de 1000€ par le Crédit Mutuel.

Les films du Prix des Jeunes, comme ceux de Compétition Internationale, sont également éligibles au Prix du Public, doté de 1000€ par la CMCAS de La Rochelle. Je vote !

Les films 2023

La mécanique des fluides



Gala Hernández López

France/Espagne – 2022 – 38′
En 2018, un incel (soit un célibataire involontaire) publie une lettre de suicide sur la plateforme Reddit avec pour titre « L’Amérique est responsable de ma mort ». La Mécanique des fluides est une tentative de trouver des réponses à ses mots. Une dérive virtuelle sur Internet à la recherche de ses traces numériques qui finit par être un voyage intérieur entre deux solitudes connectées.

 

Biographie

Artiste-chercheuse et cinéaste, le travail de Gala Hernández López articule la recherche interdisciplinaire avec la production de films-essais, d’installations vidéo et de performances sur les nouveaux modes de subjectivation spécifiquement produits par le capitalisme numérique computationnel. Elle examine d’un point de vue féministe et critique les discours et les imaginaires circulant dans les communautés virtuelles en tant que fictions symptomatiques d’un état du monde. Son travail a été présenté au DOK Leipzig, au Cinéma du Réel, à IndieLisboa, au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand et au Salon de Montrouge, entre autres. Elle a participé à Berlinale Talents 2023 et a remporté le Prix de l’œuvre expérimentale 2023 de la SCAM (FR). Elle est doctorante à l’Université Paris 8, où elle développe un projet de recherche-création sur la capture d’écran et où elle a enseigné pendant 3 ans. Elle a été chercheuse invitée à la Filmuniversität Babelsberg Konrad Wolf (Allemagne) grâce à une bourse de recherche du DAAD et ATER à l’Université Gustave Eiffel. Elle est actuellement artiste en résidence 2023-2024 à l’Académie de France en Espagne – Casa de Velázquez. Elle codirige le collectif de recherche et de création After Social Networks (www.after-social-networks.com). En 2023, elle a été artiste en résidence à La Métive (FR), Vidéoformes (FR), Maison Artagon (FR) et GuestRoom Maribor (Slovénie). Elle donne généralement des ateliers et des conférences-performances, dans des lieux tels que la Filmuniversität Konrad Wolf, l’Université d’Aix Marseille ou le Festival du film de Locarno. www.galahernandez.com

 

Projection le vendredi 10 novembre à 17h à la Médiathèque Michel-Crépeau

Anhell69




Theo Montoya

Colombie/Roumanie/France/Allemagne- 2022 – 74′
Un corbillard sillonne les rues de Medellin, tandis qu’un jeune réalisateur raconte son histoire dans cette ville marquée par les conflits, la violence et les paradoxes. Il se souvient de son enfance, de sa rencontre avec le cinéma d’auteur de son pays et de la découverte de sa sexualité. Il tente ensuite de réaliser son premier film, une fiction sur une secte de fantômes. Le casting se fait au sein de la jeunesse queer de Medellin, mais l’acteur principal meurt d’une overdose, à l’âge de 21 ans. Alors que le réalisateur voit disparaître d’autres amis, ANHELL69 explore les craintes, les doutes et les rêves d’une génération anéantie, et la lutte pour continuer à faire du cinéma.

 

Biographie

Theo Montoya, originaire de Medellín, en Colombie, est réalisateur, directeur de la photographie et producteur. Il est le fondateur et directeur de la société de production DESVIO VISUAL, dédiée à la création de films d’auteur et de films expérimentaux. Son premier court-métrage, Son of Sodom, a fait partie de la sélection officielle des courts- métrages au Festival de Cannes 2020 et de nombreux autres festivals à travers le monde, il a remporté le prix du meilleur court-métrage documentaire d’Interfilm et a obtenu une mention spéciale du jury à Clermont Ferrand, Concours Labo. Anhell69 est son premier long-métrage, une coproduction colombienne-roumaine- française-allemande, présentée en première mondiale à la 37e Semaine de la Critique de Venise (79e Festival international du film de Venise).

Projection le jeudi 9 novembre à 17h30 au CGR Dragon

Au cimetière de la pellicule




Thierno Souleymane Diallo

Guinee/France/Sénégal/Arabie Saoudite – 2023 – 93′
En 1953, Mamadou Touré réalise « Mouramani », le tout premier film réalisé par un cinéaste d’Afrique francophone noire. Mais personne ne sait où le trouver. Thierno Souleymane Diallo parcourt la Guinée à la recherche de cette oeuvre perdue, utilisant sa caméra pour se confronter à l’Histoire et au cinéma, celui que l’on regarde et celui que l’on fait.

 

Biographie

Thierno Souleymane Diallo est né en Guinée. Il a étudié à l’ISAG (Université des Arts de Guinée) à Dubréka. En 2012, il part au Niger pour faire un Master spécialisé en documentaire de création, puis une licence de cinéma documentaire au Sénégal. Il réalise plusieurs courts métrages pendant ses études. En 2015, Souleymane réalise son premier documentaire UN HOMME POUR MA FAMILLE, puis, en 2018, NÔ MËTÎ SÎFÂDHE. Il travaille également pour une télévision guinéenne. AU CIMETIÈRE DE LA PELLICULEest son premier long métrage documentaire.

Projection le mercredi 8 novembre à 20h au Carré Amelot

CTRL+Z




Giulia Olivieri

France – 2022 – 55′
D, DA, A et M ont entre 16 et 28 ans. Ils ne quittent jamais la maison, deux d’entre eux ne quittent même pas leurs chambres. Je ne les ai jamais rencontrés en personne, ni je le ferai jamais. En 2017 nous commençons à échanger des expériences de vie, dans une période où nous ressentons ces attentes-là que chacun, à un certain moment de sa vie, ressent ; car, comme M dit à justement, “à 30 ans quelque chose DOIT arriver”. En 2019, ils me proposent d’essayer de vivre comme eux, pour mieux comprendre pourquoi ils ont décidé de s’isoler. Nous nous rapprochons de plus en plus, jusqu’à ce que leur présence/absence, ainsui que leurs choix de vie, commencent à m’obséder. C’est un refus, c’est un NON retentissant qu’ils crient silencieusement depuis leurs chambres, où ils s’enferment parce qu’ils ne supportent pas l’angoisse de la performance et la peur de l’échec que les normes sociales nous imposent, démontrant ainsi une sorte de « résistance ».
Biographie

Giulia Olivieri est née à Milan et 1990. Cinéaste et monteuse, elle vit et travaille entre l’Italie, la France et le Luxembourg dans plusieurs domaines, du documentaire au reportage, du spectacle vivant à la mode. Depuis son premier moyen-métrage indépendant en 2015, Morandi 7.1, Giulia créé des œuvres hybrides comme le docufilm en réalité virtuelle Domani, 2 Giugno 1945 ou le spectacle entre performance et opéra Mal di Terra. 

 

Projection le samedi 11 novembre à 11h30 à la Médiathèque Michel-Crépeau

Jours tranquilles à New York




Camille Virolleaud

France – 2023 – 34′
En 2001, j’ai saisi l’occasion d’un séjour de deux mois à New York, pour me lancer dans le tournage d’un film. L’idée était de faire un portrait de la ville en le ponctuant par une série de mini-interviews de ses habitants. C’était juste avant le
onze septembre.
Je m’immerge dans la ville de jour jusqu’à partager l’ambiance des nuits Newyorkaises. On ouvre sur la sky line et les Twin Towers, cadrées depuis le pont d’un bateau, on parcours la ville jusqu’au happening d’un concert hip hop. Sous un ciel orange digne de la S.F, le coeur vibrant de New York est alors une énorme rave party sur un toit-terrasse de Brooklyn.
Le tournage s’achève quelques jours avant la destruction du World Trade Center, Monter ce film, c’est témoigner pour aujourd’hui d’un bonheur de vivre qui me semblait éternel.

 

Biographie

À l’âge de 9 ans j’étais interprète de Jean-Luc Godard dans la série France Tour Détour Deux Enfants. (1979)
Vidéaste et peintre, née en 1968 à Paris, je suis diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués Duperré. J’ai travaillé en free-lance pendant une vingtaine d’années, comme monteuse-truquiste pour des sociétés de post-production comme Mikros Images ou en tant que réalisatrice. En parallèle, j’ai toujours réalisé des films de création.
Depuis 2000, je peins à l’encre acrylique et à l’aquarelle, sur toile de lin, carton ou papier torchon. J’ai présenté certaines de ces œuvres au cours d’une douzaine d’expositions personnelles ou collectives. Par ailleurs, j’ai illustré des livres à l’aquarelle aux Editions Fragments International, Libris, Mosaïque-Santé et Glénat et je travaille comme graphiste ou coloriste conseil pour des architectes.

Projection le jeudi 9 novembre à 19h30 au Carré Amelot

Journal d’une solitude sexuelle




Journal d’une solitude sexuelle

Belgique – 2022 – 25′
Remplie de désir, j’accumule les rencontres sexuelles avec des hommes. Mais entre mes désirs et la réalité de ces nuits, il y a un décalage.
Alors, j’écris et je filme.
Biographie

Nina Alexandraki est née à Athènes. Elle a étudié la philosophie et le cinéma à Bruxelles. A travers le cinéma et la littérature, elle explore l’expérience du corps et des sensations

et s’intéresse aux questions du désir, de la sexualité, de l’introspection.

Projection le vendredi 10 novembre à 17h à la Médiathèque Michel-Crépeau