Massaker
Lokman Slim, Monika Borgmann & Hermann Theissen – Allemagne – 2004 – 98′
Un document sur le massacre perpétré pendant trois jours et trois nuits du 16 au 18 septembre 1982 par les phalangistes libanais (chrétiens) dans les camps de Sabra et Chatila, où s’étaient réfugiés et installés combattants et civils palestiniens après le « Septembre noir » qu’ils avaient vécu en Jordanie. Faire témoigner six anciens participants du massacre de Sabra et Chatila peut sembler une entreprise des plus périlleuses. Mais lorsque, plus de vingt après, on est encore dans l’incapacité de désigner les vrais responsables de cette tragédie, la parole des bourreaux devient d’une préciosité incroyable. Sans le moindre jugement, Monika Borgman, Lokman Slim et Hermann Theissen recueillent d’effroyables témoignages sur l’inimaginable.
Vendredi 12 novembre à 20h30 au Carré Amelot,
en présence de Monika Borgmann et Philippe Avril (producteur)
Tadmor-Palmyre
Lokman Slim & Monika Borgmann – Liban/France/Suisse/Qatar/Émirats Arabes Unis – 2016 – 103′
À la suite du soulèvement populaire contre le régime syrien en 2011, un groupe d’anciens détenus libanais décide de rompre le silence sur leurs longues années passées dans la prison de Tadmor (Palmyre), l’une des plus terribles du régime des Assad. Ils choisissent de témoigner au grand jour des tortures systématiques et des humiliations subies. Pour se réapproprier ce chapitre sombre de leurs existences et le dépasser, ils reconstituent Tadmor dans une école abandonnée près de Beyrouth. En endossant cette fois le rôle des « victimes » et celui des « bourreaux », ils vont y revivre ce à quoi ils ont survécu.
Dimanche 14 novembre à 14h au Carré Amelot,
en présence de Monika Borgmann et Philippe Avril (producteur)
Résidence de Sarah Kaskas au Centre Intermondes
Underdown
Sarah Kaskas – Liban, Allemagne, Qatar – 2018 – 72’
Des habitants des recoins les plus sombres de Beyrouth nous guident dans un voyage palpitant entre réalités brutes et sens de l’humour à tout épreuve.
Mercredi 10 novembre à 17h au Centre Intermondes,
en présence de Sarah Kaskas et Liliane Rahal (productrice)
Miguel’s War en Compétition Internationale
Miguel’s War
Eliane Raheb – Allemagne, Espagne, Liban – 2021 – 128′
À 18 ans, Miguel a participé à la guerre civile libanaise pour prouver à la société qu’il “existait” et pouvait agir “comme un vrai homme”. Il échoue et s’exile en Espagne. C’est seulement maintenant, plus de trente-sept ans après avoir quitté le Liban, que Miguel se sent prêt à affronter son traumatisme et les fantômes du passé.
Jeudi 11 novembre à 20h au Carré Amelot
Soirée évènement à La Sirène
Concert de Bachar Mar-Khalifé
Chanteur, compositeur, pianiste, percussionniste, Bachar Mar-Khalifé aime le métissage musical et le croisement des genres. Les cinq albums à son actif ne démentent pas cette liberté de ton, cette volonté d’une expression artistique sans frontières, cette quête. À peine son jazz se fait-il oriental, que les me-sures suivantes frôlent les compositions de la musique répétitive chère à Philip Glass. Le sens mélodique est si débordant que déjà les pointes d’une électro vitaminée s’emparent de votre rythme cardiaque.
Sous le ciel d’Alice
Chloé Mazlo – France – 2021 – 90′ – Fiction
Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d’envoyer le premier libanais dans l’espace.
Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s’immisce dans leur paradis…
Samedi 13 novembre à 20h à La Sirène
www.la-sirene.fr / Tarif plein : 23€ – Tarif préférentiel au Foyer du Festival : 17€
Mais aussi les films…
Panoptic
Rana Eid – Liban – 2017 – 69′
Alors qu’une partie de la population libanaise a choisi de fermer l’œil sur ses vices, Rana Eid, citoyenne ordinaire, explore les paradoxes de cette nation à travers ses sons, ses monuments emblématiques et ses recoins secrets.
Jeudi 11 novembre à 14h au Centre Intermondes
Tango of Yearning
Mohamed Soueid – Liban – 1998 – 68′
Un voyage personnel, où les images d’amour et de désir de cinéma dans le Beyrouth de la guerre et de l’après-guerre sont revisitées dans la tentative du cinéaste de reconstruire l’image éparpillée d’une vie passionnée disparue.